Le mot du Président - Mai 2019

 

 

Lors de l’Assemblée Générale qui s’est tenue en février dernier, nous étions trois membres à solliciter pour la première fois la confiance de l’aimable assemblée à l’occasion des élections au Conseil d’Administration.
Dans les nouveaux entrants, Jean Paul Boussière, de par son ancienneté, est connu de la plupart d’entre vous. Richard Coquelu et moi-même faisons, si je puis dire, partie des relatives «jeunes pousses», puisque nous avons rejoint le club respectivement en 2017 et 2013. Mais, au-delà de ce point d’antériorité, je souhaite souligner que, tous les trois, nous sommes de province.
J’insiste sur ce point car une rapide analyse de la domiciliation des membres du club Hotchkiss confirme que plus de la moitié d’entre vous résident dans les régions, et il me semble fondamental que les instances de notre club reflètent le positionnement géographique de ses adhérents. Nous sommes un club National.
A l’issue du Conseil d’Administration du 23 mars 2019, les administrateurs m’ont confié la présidence. Cela s’est fait sans panache puisque j’étais seul candidat. Conformément aux statuts, ont été élus aux postes de vice-présidents Fabrice Priolet et Jean-Paul Boussière, eux aussi seuls candidats. La crise de la vocation n’existe pas que dans le clergé ! Nous allons tâcher de ne pas vous décevoir.
A l’occasion de discussions en tête à tête, j’ai entendu des attentes, tant de membres du Conseil d’Administration que de certains adhérents. L’échantillon est-il représentatif pour se forger une opinion définitive ? Certainement pas. Les remarques ou critiques sont-elles toujours objectives ? Qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son, et je compte bien élargir mon écoute au plus grand nombre. Vous ne participez pas toutes et tous aux manifestations du club ? J’ai l’intention d’aller à votre rencontre. J’ai commencé il y a peu par la région de Dijon.
Je partage l’analyse d’Emmanuel Gueilhers sur la nécessité de pérenniser le club Hotchkiss en préservant ses valeurs, et d’assurer la transmission de notre savoir-faire en s’appuyant sur la digitalisation. Je n’y vois aucune contradiction et le Conseil d’Administration va y travailler. Certains se battent farouchement pour préserver l’usage de nos anciennes. Ils font du bon travail. Mais nul ne sait ce qu’il adviendra demain de notre liberté de rouler. La FFVE n’a très récemment obtenu la prolongation de la dérogation de circulation en ZFE (Zone à Faible Emission) pour les véhicules disposants d’un certificat d’immatriculation de collection, que jusqu’en décembre 2020. Certes, une partie de la jeune génération montre du doigt tout ce qui ressemble de près ou de loin à un mode de transport individuel et à une source de pollution, mais nous faisons naître le sourire sur les visages des passants lors des manifestations et rallyes. La voiture ancienne est à la mode. Nostalgie du temps passé et de nos souvenirs d’enfants. Nous avons des cartes à jouer.
Ce qui est par contre avéré, c’est que nos effectifs baissent sensiblement d’année en année. Effet de la pyramide des âges, mais pas uniquement. Tous les clubs de l’ACM (Association des Clubs de Marque), ou presque, observent le même phénomène. Il nous incombe de travailler à inverser la tendance. C’est en unissant nos initiatives et nos actions que nous relèverons tous ensemble ce défi.
Le prochain événement qui va nous réunir prendra bientôt effet dans le Gers. Merci à Jean Lanvier, le local de l’étape, pour cette initiative, et à toute l’équipe organisatrice qui s’est une fois de plus évertuée à nous préparer un nouveau rallye, sans nul doute de grande qualité.

Eric Nicolas